Selstrate

Un revêtement mural, une éponge ou des sels de bains qui sentent bon les embruns, s’autodégradent et nous relaxent : voici le résultat de la recherche menée par la designer Tiphaine Saint-Martin. Choisissant d’exploiter une matière première peu coûteuse – le sel – pour la réinterpréter autour d’usages inédits, la jeune conceptrice a mis au point une gamme de papiers à encoller et de cosmétiques : Selstrate. Sels blancs de Camargue, gris de Guérande, rose d’Himalaya ou encore rouge et noir d’Hawaï sont mélangés, collés et transformés selon des procédés naturels et peu dispendieux – la colle utilisée est 100 % végétale –, et distillent leurs bénéfices et teintes changeantes avec beaucoup de poésie.