Rotoman

Quotidiennement, les industriels du plastique réalisent de nombreux tests matière par rotomoulage – une technique de fabrication consistant à faire fondre du polyéthylène dans un moule en rotation. Ces épreuves, généralement parallélépipédiques, comportent une série de bas-reliefs (indices de texture, de quantités, etc.), qui délivrent de précieuses informations sur la qualité du process. Sauf qu’à peine produites, elles sont destinées à la benne. Et si, en changeant de forme, elles devenaient des produits ? C’est le pari tenu par Maximum, un éditeur de meubles qui a construit toute son approche autour d’une utilisation intelligente et raisonnée des coproduits et des procédés de l’industrie. Pour donner naissance au tabouret Rotoman, la moule à épreuve de l’entreprise A. Schulman a simplement... changé de forme ! Une fois sa mission première accomplie, l’objet entame sa vie de mobilier. Même circuit de production, suppression valorisante d’un gisement de déchets et modèle économique optimisé : la planète et notre porte-monnaie disent merci au design !